jeudi 13 février 2014

DE PAKSONG A CHAMPASAK, VIA BAN KIET NGON

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La route de Paksong à Pakse est bordée de plusieurs cascades. Nous n'en visiterons qu’une, Tad Yuang. Nous avons en effet décidé de prolonger notre périple vers les villages de Ban Kiet Ngon et Ban Papho, dans les environs de Champasak.
Tad Yuang est une jolie cascade par laquelle on accède par de longs escaliers.

Entre Paksong et Paksé, Tad Yuang


Nous prenons la route de Pakse à Veun Kham. Au km 48, à Ban Thang Beng, nous prenons sur la gauche, une piste qui doit nous conduire à Ban Kiet Ngon et Ban Papho, dans la réserve nationale du Xe Pian. Ces deux villages sont parmi les rares au Laos, à avoir conservé des éléphants domestiques servant, à l’origine, au débardage du bois ; mais face à la concurrence des engins mécaniques, des éléphants, qui coûtent très chers, sont de plus en plus utilisés pour les promenades touristiques.
Au bout de quelques kilomètres, nous devons prendre un ticket (20 000 Kips, soit 2 €) pour entrer dans la réserve. Nous nous attendions à trouver une route jusqu’à Ban Kiet Ngon, sauf pour les deux derniers kilomètres en nous basant sur Le Routard. En fait, il s’agit d’une piste en assez mauvais état et Ban Papho, présenté à quelques kilomètres du premier, est en fait à 20 km de piste (ce n’est pas la seule approximation du Routard sur le Laos).
Nous décidons de nous arrêter à Ban Kiet Ngon. A l’entrée du village, dans la cour d’une maison, un éléphant prend son repas de bambou alors que les enfants jouent à ses pieds.

A Ban Kiet Ngon, éléphant domestique
dans la cour de la maison


Nous irons jusqu’à l’écolodge Kingfisher, très joli bâtiment situé dans un cadre agréable. Malheureusement, il n’y a plus de chambre. Compter 25 € la chambre double.

A Ban Kiet Ngon, l'écolodge Kingfisher

A Ban Kiet Ngon, l'écolodge Kingfisher


De retour au village, il y a bien quelques bungalows à l’entrée mais personne n’assure l’accueil. Faute d’hébergement, et n’ayant pas le courage de faire encore 20 km de piste sans être sûr de trouver à nous loger, nous décidons de retourner sur Champasak. Dommage.
Si vous décidez d’aller dans ces villages, un minimum de préparation est nécessaire.

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