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Ici, on a juste envie de ne rien faire.
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Ici, on a juste envie de ne rien faire.
Le Mékong, parsemé d’îlots plus ou moins grands, bordé de cocotiers, s’écoule
paresseusement.
La veille, en arrivant, notre batelier, Monsieur Phoumy, qui parle
parfaitement français, nous a vendu une excursion sur le Mékong vers les îles
de Don Det et Don Khone, incluant une incursion vers la frontière du Cambodge
pour voir les dauphins d’eau douce, la visite de la chute d’eau Li Phi, une
courte voie de chemin de fer tracée par les Français. Le tout pour 120 000
Kips par personne (12 €) + 25 000 Kips par personne (2.50 €°) pour l’entrée
sur la zone protégée.
Nous embarquons à 8H30, à 10 personnes sur une barque. Certains feront
l’excursion complète, d’autres resteront sur Don Det.
Nous naviguons pendant 1h30 sur un fleuve paisible pour rejoindre Don
Det et Don Khong.
Sur le Mélong |
Là, nous prenons des vélos pour rejoindre un autre embarcadère où de petites barques (maximum 3 personnes) nous attendent pour aller sur le site où évoluent les dauphins.
Barques pour nous rendre sur le site où évolue les dauphins Irrawady |
Les paysages traversés sont splendides. Près des îlots, des arbres partiellement
immergés, torturés par le courant pendant la saison des pluies, semblent
coucher par un vent violent.
Sur le Mékong |
Après environ 1h de navigation, nos bateliers nous posent sur un rocher
à deux pas de la frontière cambodgienne. Des dauphins, nous ne verrons que
quelques dos émergeant au loin. Il reste moins d’une centaine de ces dauphins
Irrawady., alors que plusieurs milliers d’individus peuplaient cette zone du
Mékong avant les années 1970. Les Laos et les Khmers considèrent
traditionnellement qu’ils sont des réincarnations d’êtres humains. Ils n’en
capturent donc jamais intentionnellement. Les Khmers Rouges, pour éradiquer
cette croyance, et se procurer de l’huile pour les armes, les ont largement
exterminés. Si l’on ajoute à cela qu’ils peuvent être pris dans les filets des
pêcheurs, l’extinction menace le dauphin Irrawady.
Nous repartons pour Don Khong après environ trois quarts d’heure à scruter l’eau.
Bien que les dauphins soient restés très discrets, nous leur pardonnerons tant
la navigation pour leur rendre visite était une merveille.
Nous retrouvons nos vélos et rejoignons la chute de Li Phi. Ici, le
Mékong se déverse dans de multiples cuvettes par des rapides bouillonnants.
Impressionnant. On a du mal à imaginer que le Mékong paisible sur lequel
nous naviguions moins d’une heure plus
tôt devienne si impétueux, comme fou, se transformant en de multiples cascades.
Chutes d'eau Li Phi sur Don Khone |
Li Phi signifie « piège aux esprits », il n’y a sans doute
pas que les esprits qui sont piégés ici. Une petite plage donne accès à une
anse permettant la baignade.
Aux chutes d'eau Li Phi sur Don Khone, une petite plage |
Après la visite de Li Phi, nous aurons tendance à nous laisser aller au
farniente, ce qui nous obligera à écourter la visite de la voie de chemin de
fer de 14 ikm (plus en service) construite par les Français pour contourner les
chutes.
Le retour sur Don Khong, au soleil couchant, sera un enchantement.
Les pêcheurs, debouts sur leur minuscule embarcation, lancent leur
filet formant une belle corolle brillant au soleil.
Pêcheurs sur le Mékong, au soleil couchant |
Sur les berges, les habitants vaquent à leurs occupations, les enfants
jouent dans l’eau, nous saluant de la main et criant sans doute « Sabaïdy".
Le "Sabaïdy" ("bonjour") des enfants |
De retour à la guesthouse, nous ne regretterons pas de ne pas avoir
cédé au farniente. Ce sera pour demain.
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